Art Work(ers)

Durée du projet : septembre 2016 – mars 2018

Equipe : Federica Martini (cheffe de projet), Robert Ireland, Petra Köhle

Artistes ou Intervenant·e·s invité·e·s : Patricio Gil Flood, Christopher Füllemann, Christof Nüssli, Cora Piantoni, Anne-Julie Raccoursier, Nicolas Vermot-Petit-Outhenin

Contributions au magazine Blackout: Leah Anderson, Andrea Bellini, Chrisantha Chetty, Donatella Bernardi, Mabe Bethonico, Alexandros Kyriakatos, Robert Ireland, Federica Martini, Guillaume Pilet, David Romero, Marcella Turchetti, W.A.G.E.

Partners Corner College, Zürich; Fondazione Pistoletto, Biella; Istituto Svizzero di Roma; Villa Ruffieux, Sierre

Financement : HES-SO, Canron du Valais, Loterie Romande.



L’art n’a pas attendu la gentrification pour entrer dans les usines. Au contraire : la production artistique a très souvent coïncidé – politiquement et esthétiquement – avec la production industrielle. Avec une approche comparative, Art Work(ers) questionne le passé et le présent de deux entreprises alpines - Alusuisse à Chippis et Olivetti à Ivrea (IT) – et leurs visions du futur.

Durant des années, les deux sites de Chippis et Ivrea vont être au cœur de la vie économique et sociale de leur région respective et engager des collaborations diverses avec des acteurs culturels.
Après la vague de désindustrialisation, ils vont être partiellement réclamés en héritage par des institutions culturelles et la société civile durant la dernière décennie. Et par le projet Art Work(ers) en tant qu’objets de recherche.

Art Work(ers) s’est développé autour de faits historiques et d’intuitions sur les relations, les échanges, les chevauchements entre production artistique, responsabilité sociale et industrie. Avec une approche comparative, le projet questionne le passé et le présent de deux entreprises alpines - Alusuisse à Chippis et Olivetti à Ivrea (IT) – et leurs visions du futur. Durant des années, les deux sites de Chippis et Ivrea vont être au cœur de la vie économique et sociale de leur région respective et engager des collaborations diverses avec des acteurs culturels. Après la vague de désindustrialisation, ils vont être réclamés en héritage par des institutions culturelles et la société civile.

Le projet Art Work(ers) a observé en parallèle histoire industrielle et modèles de travail issus des collaborations entre des artistes et des travailleurs, tels Artist Placement Group et EAT – Experiments of Art in Technology, ainsi que l’histoire de situations de production conjointes incluant artistes, poètes et travailleurs dans les usines de machine à écrire Olivetti à Ivrea (IT). Aujourd’hui à l’ère du « capitalisme de plateforme » et de la « gig economy », les conditions de travail du système de l’art se propagent dans tous les secteurs de la société. Est-ce l’annonce que dans le futur tout le monde travaillera comme un artiste ?